C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

Recherche dans une partie de l'article 
 Résultat de la recherche de Percef. II, R., t.1 
1
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     ACCOUTUMANCE     
-

Mauvaise accoutumance est bonne à laisser : Quant le roy eut son songe continué en son dormant, en fin il s'ala esveillier et veyt que le jour appairoit. Lors se dreça en son lit et se prist à vestir. La royne, qui lez lui gisoit, se prist a esveillier quant elle le senty, car en veillant et en dormant avoit tousjous le coeur a luy, et dist : "Sire, dormez en vostre lit ainsi que avez accoustumé, car il est encore assez tempre. - Dame, dist le roy, mauvaise accoustumance est bonne a laissier. J'ay aucuneffois plus dormy que besoing ne me fust. Mais aidez moy a vestir, car je vueil chevauchier." (Percef. II, R., t.1, c.1450 [c.1340], 225).

2
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     AIDER     
.

A qui Dieu veut aider, il ne peut rien arriver de mal : Seigneurs, on dit souvent et ce peut on prouver Que ja n'est desconfis qui Dieu vouldra aider. (Flor. Octav. L., t.2, c.1400, 423). Quant le roy veyt son cheval enfrené, il sailly sus et se mist a sievir ung des chevaliers qui s'en fuyoit, sy l'eut en pou d'heure actaint et la teste trenchee. Adont retourna et dist a Passevent : "Nostre dormir nous deust avoir cousté. -Sire, dist il, la vespree le devoit, et nonobstant ne puet mescheoir a qui Dieu veult aidier..." (Percef. II, R., t.1, c.1450 [c.1340], 262).

Rem. DI STEF. 260c, Dieu.

3
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     APPRENDRE     
-

Le maître apprend en apprenant ("instruisant") son écolier : Sire, dist Thelamon, quant en la valeur de proesse, en nous a pou de bien, et non obstant le maistre aprent en aprenant son escolier.Je le dy our nous deux qui pou valons et qui sommes escoliers envers vous, qui maistres en estes quant es fais de proesse. (Percef. II, R., t.1, c.1450 [c.1340], 197).

4
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     CHOSE     
-

Chose désirée est plus reçue en grande saveur que celle que l'on a à volonté : ...je n'ay voulenté doresenavant de moy amonstrer ne faire congnoistre en appert fors que entre vous, a qui ne me vueil celer, et a aucuns chevaliers dont nous ne nous porrons passer, pour ce que ceulx du royaulme et du paÿs voisin, qui ma venue desirent et ne m'aront veu, en seront plus liez et plus gayz et plus esmeuz en joye a ma venue, car plus est receue en grant saveur la chose desiree que celle que l'en a a voulenté. (Percef. II, R., t.1, c.1450 [c.1340], 270).

5
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     FORTUNE     
.

Fortune est aujourd'hui à un homme mère et demain lui sera marâtre : ...bien est advenu et encores puet advenir que ung preux chevalier a abatu et abatra .XII. ou .XIII. chevaliers aussi preux ou plus que nous ne sommes, car Fortune est huy a ung homme mere et demain luy sera marrastre. Or ne sçay s'elle sera pour moy ou encontre moy, mais je iray jouster au preux chevalier (Percef. II, R., t.1, c.1450 [c.1340], 405).

Rem. Hassell 117, F122.

6
FamilleStructureSans exempleCompletFormesExemplesTextesSourcesImpressionAide à la lecture
     MALHEURTÉ     
À quelque chose malheurté est bonne : Et pour ce dist il a Clamidés que bien avoit employee sa paine a porter le lyoncel. "Sire, dist Clamidés, tous les maulx ne seront pour vous ne tous les biens ne vous seront contraires", ainsi qu'il voulsist dire : "A aucune chose est maleureté bonne." Mais touteffoiz convint que Clamidés feist .VI. pointz a la playe que Lyonnel avoit ou costé. (Percef. II, R., t.1, c.1450 [c.1340], 293). [Autre ex. dans Percef. III-2, 323]

Rem. Hassell 160, M70 ; DI STEF. 519b, malheurté.

6 réponses à la demande
Fermer la fenêtre